jeudi 25 décembre 2014

Joyeuses fêtes


Le conseil d'administration de l'Institut Tchobanian 
présente à tous ses membres et sympathisants les Meilleures Voeux 
pour l'année 2015.

mardi 25 novembre 2014

MEETING AT NORAVANK FOUNDATION

MEETING AT NORAVANK FOUNDATION

 

A meeting with Jean Varoujan Sirapian, Founding President, Institut Tchobanian (the Chobanian Institute) of Paris, took place in the Noravank Foundation (Yerevan) on November 7, 2014.

During the meeting Mr. G. Harutyunyan, Director of the Noravank Foundation and Mr. Sirapian discussed the information policy issues in Armenia and Diaspora.

Une réunion avec Jean Varoujan Sirapian, le Président Fondateur de l'Institut Tchobanian de Paris, a eu lieu dans les locaux de la Fondation Noravank (Yerevan) le 7 novembre 2014.

Pendant cette rencontre M. Harutyunyan, le Directeur de la Fondation Noravank et M. Sirapian ont abordé les questions de stratégies de l'information-désinformation en Arménie et dans la Diaspora.



ՀԱՆԴԻՊՈՒՄ «ՆՈՐԱՎԱՆՔ» ԳԿՀ-ՈՒՄ

Նոյեմբերի 7-ին «Նորավանք» գիտակրթական հիմնադրամում տեղի ունեցավ հանդիպում Փարիզի «Չոպանյան ինստիտուտի» հիմնադիր նախագահ Վարուժան Սիրափյանի հետ։

Հանդիպման ընթացքում «Նորավանք» հիմնադրամի տնօրեն Գ.Հարությունյանը և պրն Վարուժան Սիրափյանն անդրադարձան Սփյուռքի և Հայաստանի տեղեկատվական քաղաքականության խնդիրներին։


ВСТРЕЧА В НОФ «НОРАВАНК»

7 ноября в научно-исследовательском фонде «Нораванк» состоялась встреча с президентом-учредителем Парижского «Института Чопанян» Варужаном Сирапяном.

В ходе встречи директор фонда Г.Арутюнян и г-н Сирапян обсуждали вопросы информационной политики Диаспоры и Армении.


source : Noravank Foundation

mercredi 8 octobre 2014

Une rue Archag Tchobanian à Erevan



Campagne pour nommer une rue d'Erevan du nom "Archag Tchobanian"



Monsieur le Maire
Taron Markarian
Mairie d’Erevan
République d’Arménie

1er octobre 2014

Monsieur le Maire,
Comme vous le savez, Archag Tchobanian, a été envoyé au début du siècle dernier par la délégation arménienne de Constantinople à Paris pour faire connaître la vérité sur les massacres d’Arménie. Il  a été le fondateur du mouvement arménophile en France et a œuvré, avec succès, jusqu’à son décès en 1954 pour la Cause arménienne. 

2014 est le 60e anniversaire de sa mort.

Il a été considéré, à juste titre, comme l’Ambassadeur des lettres arméniennes en France et a fait connaître, grâce à ses écrits et traductions, la culture arménienne en France. Il fut aussi, de fait, un diplomate faisant le lien entre le Délégation arménienne et le Ministère des Affaires Étrangères de France.

De nombreux documents dans les archives françaises de 1914-1918 en témoignent.
De grands intellectuels et hommes politiques tels qu’Anatole France, Pierre Quillard, Jean Jaurès, Séverine, Clemenceau,… ont soutenu la Cause arménienne grâce au mouvement créé par Archag Tchobanian qui a combattu sans cesse des négationnistes comme Pierre Loti, Pierre Benoît et Claude Farrère.

Mes propres recherches dans les archives du musée Yeghiché Charentz d’Erevan montrent que son influence s’est exercée  dans de multiples domaines ; littérature, poésie, essais politiques, traduction, critique d’art… Par exemple c’est Archag Tchobanian qui a fait connaître Komitas en France.

Cet ensemble de raisons m’incite à la démarche suivante : je propose, au nom de l’Institut Tchobanian, à la Mairie d’Erevan de baptiser une rue ou une place centrale d’Erevan du nom « Archag Tchobanian ». Cette cérémonie prendrait place dans le cadre des événements de l’année 2015.

Vous trouverez ci-jointe la liste des signataires soutenant ce projet.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Maire, l’expression de ma haute considération.

Jean V. SIRAPIAN
Président-fondateur       
Arthur TURYAN
Trésorier          
Roger AKL
Secrétaire Général

Conseillers :                
Prof. Gérard ACHDJIAN, Prof. Gérard BOSSIERE, Alexis GOVCIYAN, Jean V. GUREGHIAN



dimanche 22 juin 2014

Le Comité du 24 Avril



Il y a 20 ans naissait le Comité du 24 Avril


La création, à Paris, du Comité du 24 Avril marque un événement important dans l’histoire de la communauté arménienne de France.
Ce comité fut créé à la veille du 80e anniversaire du Génocide. Aujourd’hui, à la veille du centenaire du Génocide, les fondateurs du Comité du 24 Avril célèbrent le 20e anniversaire de sa fondation.


Un bref rappel historique :

Première étape, création de la COPA (Coordination de Organisations Politiques Arméniennes)

Les manifestations, lors de la commémoration du 24 Avril, sont désormais parfaitement organisées. On l’a oublié, et cela paraîtrait impensable aujourd’hui, mais jusqu’en 1992, il y avait deux défilés pour commémorer le 24 Avril à Paris. Ils prenaient des parcours différents, l’un avec à sa tête le parti Dachnak et ses sympathisants, l’autre par les autres organisations.  
En début de l’année 93, en pleine guerre du Karabagh, en tant que président du club Archag Tchobanian (ADL – Ramgavar), j’envoyais une lettre aux présidents des deux autres partis traditionnels (Dachnak et Hentchak) en les invitant à une rencontre en vue de créer ensemble une cellule permanente entre les trois partis, afin de coordonner nos actions (et manifestations). Je disais, entre autres, dans ma lettre que cela permettrait peut-être… de déboucher enfin sur un noyau représentatif et permanent de notre communauté...
Dès la deuxième réunion, le 20/03/1993, fut créée la COPA (Coordination de Organisations Politiques Arméniennes) et un communiqué fut envoyé aux médias. Les rencontres entre les trois partis furent fréquentes, régulières et cordiales. Des actions furent entreprises auprès des autorités en faveur de la cause arménienne. Parmi les actions importantes : l’organisation à Paris des rencontres (en juin 93 et janvier 94) avec les représentants du Parlement du Karabagh.
Décision fut aussi prise d’élargir cette cellule aux autres principales organisations.
           
Seconde étape, création du Comité du 24 Avril

En octobre 1994, en vue de préparer le 80e anniversaire du Génocide, l’archevêque Kude Nacachian invite les organisations arméniennes à une réunion et propose de former un groupe de travail. Un comité est créé autour d’un noyau dur composé de six volontaires (A. Bagdikian, M. Deirmendjian, J. Guréghian, J. Khatchikian, G. Sarian, D. Shirvanian) issus de différentes organisations et partis politiques traditionnels. C’est la naissance du Comité du 24 Avril, et je fus nommé président. V. Khatchérian remplace rapidement V. Der Sarkissian (aujourd’hui décédé) qui était parmi les premiers volontaires.
Ce Comité va progressivement regrouper en son sein (non sans mal et réticences) toutes les principales organisations arméniennes de France (partis politiques, églises, associations, etc.). Pour la première fois, une ONG (d’après ses statuts) devient un organe représentatif de l’ensemble de la communauté.
La commémoration du 24 avril 1995 (80e anniversaire du Génocide) sera sans précédent, avec écran géant sur la place des Droits de l’Homme (du Trocadéro). La ville de Paris fera, au Comité du 24 Avril, un don exceptionnel de 150.000 Frs pour la circonstance. De plus, pour la première fois, tous les médias sont présents. Après cette commémoration, qui fut un véritable tremplin, le « Comité du 24 Avril » va rapidement acquérir un prestige jusque là inégalé, aussi bien dans la communauté qu’auprès des autorités françaises.
L’un des objets du Comité du 24 Avril sera la reconnaissance, par la France, du Génocide de 1915. Un travail assidu et collectif aboutira au vote à l’unanimité de la reconnaissance du Génocide Arménien par l’Assemblée Nationale, le 29 mai 1998, qui restera un jour historique (la loi sera ratifiée le 29 janvier 2001). L’autre action importante du Comité sera d’ériger, dans le centre de Paris, un monument dédié aux victimes du Génocide et aux combattants arméniens morts pour la France. Ce projet, gelé depuis dix-neuf ans, sera débloqué grâce à la persévérance des membres du Comité et du maire de Paris, Jean Tibéri, qui répond favorablement dès février 1997 à ma première lettre. Le choix de la statue sera celle de Komitas qui allait symboliser le martyr du peuple arménien. La statue, œuvre de David Yerevantsi, sera érigée sur la place du Canada, face au Grand Palais.
D’autres actions importantes suivront et le Comité du 24 Avril prendra une telle importance, au sein de la communauté, qu’il éveillera de la convoitise pour sa présidence.
J’ai été le premier président du Comité du 24 Avril d’octobre 1994 à octobre 1998,
date à laquelle je ne me suis pas représenté. Le Comité du  24 Avril s’est transformé, le 21/10/2001, en CCAF (Conseil de Coordination des organisations Arméniennes de France), en perdant peut-être avec son nom hautement symbolique (même en gardant l’essentiel des statuts)… son esprit des débuts.
Il existe aussi une Commission d’Arbitrage, toujours en vigueur d’après les statuts. Elle est composée des membres fondateurs (permanents) du Comité du 24 Avril.
Aujourd’hui, le CCAF, héritier du Comité du 24 Avril, est sans conteste l’interlocuteur privilégié pour représenter la communauté arménienne de France auprès des autorités.

Jean V. Guréghian
 Le 14 juin 2014
(texte original)

Les membres fondateurs du Comité du 24 Avril réunis en 2004, pour fêter le dixième anniversaire de sa création. De gauche à droite (et… par ordre alphabétique!) A. Bagdikian, M. Deirmendjian, J. Guréghian, J. Khatchikian, G. Sarian, D. Shirvanian. Quelques mois après cette photo notre regretté Georges Sarian (à droite au milieu) décéda.

vendredi 6 juin 2014

MONTE MELKONIAN: A TALENTED SCHOLAR...


MONTE MELKONIAN: 
A TALENTED SCHOLAR AND DEFENDER OF KARABAKH’S SELF-DETERMINATION  
 


In assessing the grand victories of May, in particular, the victory won at the World War II and the liberation of Shushi, it is important not only to perceive the value of feat of arms of the Homeland’s defender, but also to represent him as a gifted person, a patriot and an intellectual. In the history of the Armenian people instances are not rare when a scholar or a man of art, at a fatal hour for his people, rose in arms to defend his Homeland, the spiritual values ​​and glorious traditions of the nation. Such examples were numerous, especially in the 20th century, and in particular - in the Artsakh liberation war. In this aspect, characteristic is the image of Monte Melkonian, the National Hero of the Republic of Armenia (RA). It is no mere chance, that Hayk Kotanjian - Advisor of the RA Minister of Defense, Head of the Institute for National Strategic Studies, MOD, RA, Doctor of Political Science, visiting Levon Shant Secondary School N 4 in Yerevan - where within the anniversary of the liberation of Shushi an event devoted to the memory of Monte Melkonian was organized by schoolchildren of 5-6 classes - presented them with a bibliographically unique edition of Monte Melkonian’s Master’s Thesis titled "Urartian Rock-Cut Tombs. Description and Analysis". The General’s gift embraced a special meaning, as it was intended to introduce Monte Melkonian to the public anew.

In 1995, when after the armistice the Republic of Armenia within its limited capacities started to build the Armed Forces and consolidate the Army, when, due to cyclic power cutoffs, poor transport, and food shortage the activities of the majority of enterprises and institutions, primarily academic and educational establishments, were put on hold, Monte Melkonian’s widow Seda and Dr. Aram Kalantaryan, the Director of the Institute of Archaeology and Ethnography, National Academy of Sciences (NAS), RA, turned to Dr. Hayk Kotanjian with a request to publish the Master’s thesis of the national hero having bravely fallen on the battlefield. Under the high patronage of the then Minister of Defense, National Hero of Armenia Vazgen Sargsyan and with the assistance of his Deputies Vahan Shirkhanyan and Hmayak Aroyan, it was decided to immediately publish this valuable research, which Monte Melkonian had defended for Master’s Degree in “Archaeology and History of Asia” at the prestigious University of Berkeley, US, in 1978. Before that, Monte had graduated the four-year Bachelor’s program in 2.5 years. He mastered seven languages.

Introducing his research work to the public was of great importance as it represented Monte Melkonian, the former fighter of the Armenian Secret Army for the Liberation of Armenia (ASALA), who rose to defend Nagorno-Karabakh - self-determined in compliance with the legislation then in force - in a new way, as a talented researcher from the US and a young Armenian, who, abandoning a brilliant career of a scholar abroad (he had been enrolled in Postgraduate studies at the Oxford University, but quit it), came to selflessly and entirely devote himself to the noble cause of defending the Armenians of Artsakh. Moreover, the publication of the freedom-fighter’s research through depicting his true image neutralized the enemy’s deliberate attempts to denigrate Monte Melkonian.

So as to organize a decent publication of the freedom-fighter’s research paper an editorial team was created under Dr. Hayk Kotanjian’s supervision, which was to work on the translation text minutely and with interest, and issued it meeting the academic criteria and requirements. The editorial team comprised of the academic partners from the Institute of Archaeology and Ethnography, NAS, RA - PhDs in History Rusan Mkrtchyan, Simon Hmayakyan, Ashot Piliposyan, Pavel Avetisyan; highly skilled specialists of the defense-academic journal MOD, RA “Haykakan Banak” (“Armenian Defense”) - Doctor of History, Professor Boris Balayan, PhD in Philosophy, Associate Professor Vladimir Baghdasaryan,  Executive Editor Davit Chilingaryan, Art and Technical Editor Razmik Gevorgyan, Graphic Designer Sergey Narazyan,  as well as a group of professional officers on computer software support from the Computing Center of the MOD, RA, under the guidance of Chief Specialist Samvel Atoyan.

The selfless efforts by the team did yield the desired result: the product of Monte Melkonian’s scientific thinking turned into an academic publication, which was the continuation of the series of the “Archaeological Monuments of Armenia” by the Institute of Archaeology and Ethnography, NAS, RA, interrupted due to lack of required resources. It was the defense-academic journal “Haykakan Banak”, MOD, RA, to be the publisher. At the request of Monte’s widow the publication was sent to the Universities of Sorbonne, Berkeley and to other academic educational centers of the world.

It should be highlighted that Monte Melkonian was, as a matter of fact, born for science. Arriving in Armenia he showed a great interest in the academic centers of Armenia, including the Institute of Oriental Studies of the National Academy of Sciences of Armenia. He used to attend that Institute throughout a month, communicate with the members of the Institute, and take part in academic discussions. He was very happy to find out that there was a Department of Arabic Studies at the Institute. At that time I was not only the Deputy Director of the Institute, but also the Head of the above-mentioned Department. We often used to have talks on the important role the Arabs had played in saving the Armenians deported in the course of the Armenian Genocide in the Ottoman Empire. He underlined that if it weren’t for the Arabs and their support, the contemporary Armenian Diaspora would never survive. He even wanted to draft a perspective plan on developing the Arabic studies. But he didn’t manage to. The Karabakh war broke out, and Monte changed his pen with the sword.

Later on, one of his friends, Dean of the Department of Oriental Studies of Yerevan State University Dr. Gurgen Melikyan, one day phoned me. There was such a deep grief in his voice that we were all stunned. He said: “Monte is gone…” For his merits to the Republic of Nagorno-Karabakh Monte Melkonian was awarded the highest title of the “Hero of Artsakh” and the order of “Golden Eagle”. In 1996 he was posthumously awarded the highest honorary title of the “National Hero of the Republic of Armenia”.

But the memory of him is alive. So now, Monte Melkonian, the National Hero of the Republic of Armenia, the Hero of Artsakh appears before the grateful descendents not only in the image of a true knight of his Homeland, but also as a talented scholar, who sacrificed his career and life for the sake of the freedom of his Homeland and for the independence and development of its people.


Nikolay Hovhannisyan
Doctor of History, Professor
Corresponding Member of the NAS, Armenia
Honored Scientist

vendredi 18 avril 2014

Protestation du CCAF auprès de Canal plus

L’INSTANT BARRÉ
Protestation du CCAF auprès de Canal plus
 
 
 
Le CCAF a écrit au directeur général de Canal plus pour lui faire part de l’indignation de nombre d’Arméniens après la diffusion de la chronique de Pierre-Emmanuel Barré dans l’émission la « Grande édition » du 10 avril. Ses représentants seront reçus par le directeur de la chaine le 29 avril. 

Lettre du CCAF :
Monsieur,


Le CCAF (Conseil de coordination des organisations arméniennes de France), souhaiterait être entendu par la direction de votre chaîne afin de lui faire part de l’indignation qu’a provoquée la chronique du 10 avril de M.Pierre-Emmanuel Barré dans l’émission « La nouvelle édition ». 

Monsieur Barré a cru en effet utile de plaisanter sur le « massacre de Maragha », et plus généralement sur le martyr des Arméniens. Ses propos à prétention humoristique, s’ils ont semblé réjouir les animateurs du plateau, n’ont cependant pas réussi à « amuser » la communauté arménienne de France, fils et fille des rescapés d’un génocide faisant toujours l’objet du négationnisme de l’Etat turc (dont le nom a d’ailleurs été soigneusement évité dans cette chronique).

Ces propos ont été d’autant plus mal accueillis, qu’ils ont été proférés la veille des cérémonies de commémoration du 24 avril, date du déclenchement de l’entreprise d’extermination. Une période plus propice en ce qui nous concerne au souvenir qu’à la rigolade et autres railleries. 

Les nombreuses réactions que nous recevons indiquent en tout cas que ce sketch au goût douteux a jeté du sel sur des plaies encore à vif. Peut-on rire de tout ? Et peut-on aussi de temps en temps informer sérieusement ? Cette situation appelle pour le moins, nous semble-t-il, des explications de votre chaîne.

Dans l’attente,
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le directeur, l’expression de nos meilleurs sentiments.

Mourad Papazian
Ara Toranian
coprésidents du CCAF

 

mercredi 9 avril 2014

Question écrite sur l'attaque du village arménien de Kessab

Valérie Boyer, Députée de Marseille - 

Question écrite sur l'attaque du village arménien de Kessab en Syrie


8 avril 2014


Madame Valérie Boyer alerte le Ministre des Affaires étrangères sur l’attaque terroriste contre le village syrien de Kessab qui abrite l’une des dernières communautés arméniennes de la région, composée en grande partie de descendants des rescapés du Génocide arménien, et son occupation par les rebelles armés.
Le 21 mars dernier, le village de Kessab, situé au nord de la Syrie à la frontière turque, a été pris d’assaut par des islamistes radicaux soutenus par le gouvernement turc. En effet, les combattants islamistes identifiés comme appartenant à Jabhat Al-Nosra, récemment rebaptisé Al-Qaïda au Levant, ont dû nécessairement passer entre les casernements de l’armée turque au point frontière pour pouvoir atteindre le canton de Kessab et la prise du village n’a donc pas pu se faire sans l’accord des autorités turques.
Cette incursion violente s’est accompagnée du massacre de dizaines de chrétiens et d’un nouvel exode de populations arméniennes. Près de 2 000 arméniens ont fui le village de Kessab pour trouver refuge dans les villes et villages voisins, rappelant les heures sombres du passé de la région. Plusieurs civils n’ayant pas réussi à fuir à temps seraient actuellement retenus en otage.
L’ensemble de ces agissements n’ont toutefois pas encore fait l’objet d’une condamnation de la part de la communauté internationale malgré la stratégie délibérée d'épuration ethnique à l'égard de la population arménienne de Kessab. A la veille des commémorations du centenaire du génocide arménien, la responsabilité des autorités turques dans ces agissements terroristes doit être mise à jour et faire éventuellement l’objet de mesures de rétorsion.
Madame Valérie Boyer souhaiterait ainsi savoir ce que compte entreprendre le gouvernement français pour faire cesser les attaques des forces syriennes soutenues par la Turquie et pour garantir l’intégrité physique des Arméniens de Syrie.
Madame Valérie Boyer alerte le Ministre des Affaires étrangères sur l’attaque terroriste contre le village syrien de Kessab qui abrite l’une des dernières communautés arméniennes de la région, composée en grande partie de descendants des rescapés du Génocide arménien, et son occupation par les rebelles armés.

Le 21 mars dernier, le village de Kessab, situé au nord de la Syrie à la frontière turque, a été pris d’assaut par des islamistes radicaux soutenus par le gouvernement turc. En effet, les combattants islamistes identifiés comme appartenant à Jabhat Al-Nosra, récemment rebaptisé Al-Qaïda au Levant, ont dû nécessairement passer entre les casernements de l’armée turque au point frontière pour pouvoir atteindre le canton de Kessab et la prise du village n’a donc pas pu se faire sans l’accord des autorités turques.
Cette incursion violente s’est accompagnée du massacre de dizaines de chrétiens et d’un nouvel exode de populations arméniennes. Près de 2 000 arméniens ont fui le village de Kessab pour trouver refuge dans les villes et villages voisins, rappelant les heures sombres du passé de la région. Plusieurs civils n’ayant pas réussi à fuir à temps seraient actuellement retenus en otage.

L’ensemble de ces agissements n’ont toutefois pas encore fait l’objet d’une condamnation de la part de la communauté internationale malgré la stratégie délibérée d'épuration ethnique à l'égard de la population arménienne de Kessab. A la veille des commémorations du centenaire du génocide arménien, la responsabilité des autorités turques dans ces agissements terroristes doit être mise à jour et faire éventuellement l’objet de mesures de rétorsion.

Madame Valérie Boyer souhaiterait ainsi savoir ce que compte entreprendre le gouvernement français pour faire cesser les attaques des forces syriennes soutenues par la Turquie et pour garantir l’intégrité physique des Arméniens de Syrie.

Valérie Boyer
Députée UMP de Marseille

samedi 5 avril 2014

UNE SOIRÉE ARTISTIQUE AU PROFIT DE KESSAB

LE COLLECTIF MEDZ BAZAR ORGANISE 

UNE SOIRÉE ARTISTIQUE

AU PROFIT DE KESSAB ET DES ARMÉNIENS DE SYRIE


VENDREDI 11 AVRIL 2014 À 19H...


AVEC LA PARTICIPATION EXCEPTIONNELLE DE NOMBREUX ARTISTES :

Macha Gharibian
Ensemble Djivani
Sévane Stepanian (leader du groupe Lavach’)
Collectif Medz Bazar + invités
Danseurs de la troupe Yeraz
…et bien d'autres !!!
 
Affiche

Centre culturel Alex Manoogian de l’UGAB 
118 rue de Courcelles, Paris 17e, métro Courcelles

Possibilité de se restaurer sur place à partir de 19 heures ! 
Bar et restauration arménienne avec le soutien de traiteurs, épiceries et fournisseurs orientaux.

Tarifs (toute contribution supplémentaire est la bienvenue)
Sur place : à partir de 25 euros / 15 euros (tarif réduit)
Prévente : à partir de 22 euros / 12 euros (tarif réduit)

RÉSERVATION ET PRÉVENTE VIVEMENT CONSEILLÉE!
Réservations et informations
06 66 25 30 85
 
Rejoignez l’évènement sur Facebook :

TOUS LES PROFITS DE LA SOIREE SERONT ENVOYÉS EN SYRIE PAR LE BIAIS DE LA COLLECTE ORGANISÉE PAR L'ORGANISATION TERRE ET CULTURE

mardi 4 mars 2014

Pourquoi la Suisse doit faire appel devant la CEDH

Pourquoi la Suisse doit faire appel devant la CEDH dans l'affaire Perinçek

Sarkis Shahinian
Genève, 5 mars 2014




Intervention de Seda Mavian et Varoujan Sirapian sur CIVILNET







La norme antiraciste, entrée en vigueur après qu'elle avait été objet d'un référendum populaire du 24 septembre 1994 lancé contre la loi par des forces voisines à l'Union démocratique du Centre (UDC) (donc cette loi est une expression non seulement du Parlement mais également du peuple Suisse, qui l'a confirmée avec 54,8 % de voix favorables), dit ce qui suit:



Discrimination raciale

Celui qui, publiquement, aura incité à la haine ou à la discrimination envers une personne ou un groupe de personnes en raison de leur appartenance raciale, ethnique ou religieuse;

celui qui, publiquement, aura propagé une idéologie visant à rabaisser ou à dénigrer de façon systématique les membres d'une race, d'une ethnie ou d'une religion;

celui qui, dans le même dessein, aura organisé ou encouragé des actions de propagande ou y aura pris part;

celui qui aura publiquement, par la parole, l'écriture, l'image, le geste, par des voies de fait ou de toute autre manière, abaissé ou discriminé d'une façon qui porte atteinte à la dignité humaine une personne ou un groupe de personnes en raison de leur race, de leur appartenance ethnique ou de leur religion ou qui, pour la même raison, niera, minimisera grossièrement ou cherchera à justifier un génocide ou d'autres crimes contre l'humanité;

celui qui aura refusé à une personne ou à un groupe de personnes, en raison de leur appartenance raciale, ethnique ou religieuse, une prestation destinée à l'usage public,sera puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.




1 Introduit par l'art. 1 de la LF du 18 juin 1993, en vigueur depuis le 1er janv. 1995 (RO 1994 2887; FF 1992III 265).

 

Donc, elle n'est pas applicable uniquement dans le cas de la négation d'un génocide, mais de tout autre crime contre l'humanité.

Perincek a été condamné en Suisse non seulement pour avoir nié le génocide des Arméniens mais pour "Discrimination raciale" (donc il faut se concentrer sur tout le dispositif), car il a nié, minimisé grossièrement et a cherché a justifier le génocide des Arméniens avec une intention raciste. En ce sens, l'article 10 de la Convention européenne des Droits de l'Homme ne peut pas être appliqué de façon univoque, c.à.d. considérant uniquement l'alinéa 1 de l'article, car l'alinéa 2 prévoit clairement des restriction à la liberté d'expression dans des cas qui se sont justement produit dans l'affaire Perincek en Suisse.

En 2005, Perincek a nié publiquement le génocide des Arméniens six fois:

  • le 4 mai 2005 (deux fois) au Château d'Ouche à Lausanne (le matin, lors d'une conf. de presse) et à Berne (l'après-midi)
  • le 22 juillet, à Opfikon (Zurich) lors d'une conf. de presse
  • le 23 juillet à Winterthur, lors d'une conférence publique
  • le 24 juillet à Lausanne, lors d'une manifestation organisée par le Comité Talaat Pacha et la Fédération turque d'Europe (3000 personnes venues, outre que de Suisse, surtout de France, Allemagne et Belgique.)
  • le 18 septembre, à Köniz (Berne), lors d'une manifestation publique