samedi 24 septembre 2016

Rencontres avec Yaïr Auron

 
Rencontres avec Yaïr Auron (2/2)


par Jean Dorian
Revue « Europe et Orient »
24 septembre 2016



Après la présentation du livre « Sauveurs et Combattants » à Paris, le 20 septembre, le lendemain, mercredi 21 septembre, le professeur Yaïr Auron, accompagné de J. Sirapian, était l’invité du Centre National de la Mémoire Arménienne (CNMA) à Décines dans la région lyonnaise.


 
Yaïr Auron et Jean Sirapian avec Daniel Meguerditchian, Danielle Ghazarian et le maire-adjoint Denis Djorkaeff

Après un repas traditionnel arménien avec les dirigeants du Centre, le professeur Auron a présenté son livre lors d’une rencontre modérée par Daniel Meguerditchian, responsable de la bibliothèque du Centre. Une quarantaine de personnes des deux communautés (arménienne et juive) ont assisté à la soirée et ont pu poser les questions aussi bien sur le livre que sur la position de l’État d’Israël concernant la reconnaissance du génocide des Arméniens.

Yaïr Auron lors de la présentation de son livre au CNMA, avec Daniel Meguerditchian. Photo (c) Sigest

***

Le lendemain matin, avant de prendre le TGV pour Nice, une rencontre a été organisée par J. Sirapian autour d’un petit déjeuner entre Yaïr Auron et Nikos Lygeros, membre du Cercle Institut Tchobanian et éditorialiste de la revue « Europe & Orient ».

Yaïr Auron en discussion avec Nikos Lygeros. Photo (c) Sigest



Les deux hommes ont pu échanger pendant presque une heure autour des sujets comme la situation géopolitique au Proche Orient et dans le Caucase, la position d’Israël sur le génocide des Arméniens, etc.

*** NICE ***

MM. Auron et Sirapian sont arrivés à Nice dans l’après-midi pour une soirée dédicace organisée par l’association Alliance panarménienne et la librairie Masséna.

Yaïr Auron et Jean Sirapian à la librairie Masséna à Nice. Photo (c) Sigest


 Une trentaine de personnes (toujours représentants les deux communautés) ont assisté à cette soirée animée par J. Sirapian dans un cadre sympathique de la librairie. Une séance de dédicace a clôturé la soirée.




Vu l’intérêt suscité par ce livre et la personnalité du professeur Auron dont la franchise et le discours sans langue de bois tranche avec des couplets politiquement corrects et insipides, soyons sûr qu’on aura d’autres occasions de le voir en France fin 2016 ou début 2017. 









Yaïr Auron en France

Rencontres avec le professeur Yaïr Auron (1/2)



 
par Jean Dorian 
Revue Europe et Orient


À l’occasion de la parution de son dernier livre, « Sauveurs et Combattants » le professeur Yaïr Auron a été invité par l’Institut Tchobanian en France pour une série de rencontres/dédicaces à Paris, à Décines et à Nice.


Le livre raconte les liens entre la famille Aznavourian et le Groupe Manouchian.

 
Lundi 19 septembre, Yaïr Auron a été interviewé par la radio AypFm et le mensuel France Arménie.



Y. Auron interviewé par Vartan Kaprielian d'Aypfm. Photo (c) Sigest

Mardi 20 septembre a eu lieu la première rencontre avec le public au Centre culturel Alex Manoogian à Paris 17e, en présence de S.E.M. Charles Aznavour, auteur de la préface du livre. La rencontre était organisée par l’Institut Tchobanian, l’UGAB France et l’ANACRA.

S.E.M. Charles Aznavour, V. Sirapian et l'Ambassadeur d'Arménie V. Tchitechian. Photo P. Turyan

Charles Aznavour et Yaïr Auron. Photo (c) Pierre Turyan
Après les interventions d'Antoine Bagdikian (ANACRA) et de Varoujan Sirapian (Institut Tchobanian), Laurent Leylekian, maître de la cérémonie, a lancé le débat avec des questions pointues aussi bien à l’adresse de M. Auron que de Charles Aznavour, dont la famille constitue le sujet central du livre.

C. Aznavour, Y. Auron, Laurent Leylekian et Varoujan Sirapian. Photo : P. Turyan
Serge Avedikian récitant des extraits des chansons d'Aznavour. Photo P. Turyan

 
On voyait parmi les personnalités, Dr Yves Ternon et madame, l’acteur Serge Avedikian, le grand rabbin Haïm Korsia qui, empêché par une autre obligation, est arrivé en deuxième partie de la soirée pour prendre la parole. 

Le grand rabbin, Haïm Korsia avec Yaïr Auron. Photo : P. Turyan

 
Le professeur Auron a accepté de répondre, sans détour, à des questions qui n’étaient pas directement liées au livre, mais plutôt au génocide des Arméniens et sa négation par l’État d’Israël.







vendredi 16 septembre 2016

Interview de J. SIRAPIAN

Interview de Jean V. SIRAPIAN

directeur des éditions Sigest 

et

président-fondateur de l’Institut Tchobanian

 

Par Jean Dorian pour la revue « Europe&Orient »

Paris, le 8 septembre 2016


A l’occasion de la sortie du livre « Sauveurs et Combattants » écrit par le professeur Yaïr Auron, historien, spécialiste des génocides nous avons rencontré Jean Sirapian. 





JD: Comment est née l’idée de publier ce livre ?

JVS : Lors de ma rencontre avec M. Auron à Erevan, j’ai appris qu’il avait publié en hébreu « Sauveurs et combattants », un ouvrage sur les liens entre les parents de Charles Aznavour et le Groupe Manouchian. Sans hésiter j’ai décidé de publier ce livre en français. Cet ouvrage nous fait découvrir un aspect complètement inconnu de la famille de Charles Aznavour : le sauvetage des juifs et autres étrangers sous l’Occupation nazie à Paris. Il est illustré, entre autres, par des documents personnels de la famille Aznavour. 
 


JD : Pourquoi est-ce important de publier de ce livre « Sauveurs et Combattants » ?

JVS : Le thème developpé dans « Sauveurs et combattants » entre dans la ligne éditoriale de la transmission des mémoires de l’Institut Tchobanian. C’est aussi très important pour Yaïr Auron pour qui les relations arméno-juive comptent beaucoup. Ensuite comment refuser un manuscrit qui parle à la fois de la famille de Charles Aznavour et du Groupe Manouchian. Deux points de repère dans la mémoire collective arménienne.

JD : Quel est le lien entre le père de Charles Aznavour, Archag Tchobanian et Missak Manouchian ?

JVS : En 1939 la rencontre entre Tchobanian, Manouchian et Aznavour est un clin d’oeil à l’histoire. Quand nous avions publié notre premier livre, « Archag Tchobanian et le mouvement arménophile en France », une photo a attiré mon attention. Il s’agit d’une photo de groupe, prise à Paris. On y découvre une soixantaine d’artistes et d’écrivains arméniens réunis autour d’Archag Tchobanian. On y distingue le père de Charles, dont le prénom est Mischa, avec son tar (instrument de musique à corde qui ne le quittait jamais) et Missak Manouchian (qui était aussi un poète) autour d’Archag Tchobanian, « l’ambassadeur des lettres arméniennes en France ».


JD: Vous publiez ce livre en parallèle avec les nombreux ouvrages déjà publiés par Sigest !

JVS : Vous avez raison de le souligner. L’ouvrage « Sauveurs et Combattants » est le 106e livre de notre catalogue lancé en 2005. Cela fait en moyen dix publications par an, ce qui n’est pas négligeable pour une petite maison d’édition comme la nôtre.

JD : Vous allez présenter le livre dans les jours qui viennent à Paris, Lyon (Décines) et Nice, en présence de l’auteur.

JVS : Oui, l’Institut Tchobanian a invité le professeur Yaïr Auron en France. Vu l’intérêt qui suscite son livre, je pense qu’il y aura d’autres occasions pour l’inviter très souvent.

JD : Et quid des autres livres dont vous parliez ?

JVS : Cette rencontre à Erevan était très fructueuse puisqu’elle a permis aussi de signer la publication de deux livres de Yaïr Auron sur le génocide des Arméniens : « The Banality of Indifference » et « The Banality of Denial ». Nous publierons la traduction en français de ces deux livres avant le 24 avril 2017, date anniversaire du génocide de 1915.