vendredi 26 août 2022

Rencontre IT - Eglise apostolique arménienne

Rencontre Institut Tchobanian - Primat de l’Eglise arménienne apostolique


Le 23 août 2022 une rencontre a eu lieu entre l’Institut Tchobanian, représenté par son président Varoujan Sirapian et le trésorier Arthur Turyan et le Primat de l’Eglise arménienne apostolique Monseigneur Krikor KHATCHATRYAN.


V. Sirapian, Mgr K. Khatchatryan, A. Turyan

Varoujan Sirapian a présenté les activités de l'Institut Tchobanian, la composition de son conseil d'administration ainsi que le comité scientifique. Il a présenté aussi les publications des Éditions SIGEST en précisant l'indépendance financière et politique des deux entités. Il a détaillé aussi nos actions pour faire connaître l'Arménie aux journalistes et écrivains français.

M. Sirapian a fait part de nos différents partenariats en Arménie : avec l'université française en Arménie (UFAR), l’Institut-Musée Komitas, le musée du Génocide, le musée Toumanian, la bibliothèque Issahakian...

Lors de la réunion d’une heure, des échanges ont eu lieu sur différents sujets : la participation de la diaspora et notamment de la jeunesse et leurs implications dans le présent et l’avenir de l’Arménie, la sécurité du pays dans les années à venir, la préservation des valeurs traditionnelles de l’Arménie… La nécessité de mettre en place une pensée stratégique pour y arriver…   

 

V. Sirapian a offert au Primat deux livres (« La mort n’existe pas » et « La Pensée stratégique arménienne ») et le dernier numéro de la revue « Europe & Orient ».

Les deux parties se sont séparées sur la promesse de multiplier ce genre de réunions dans les mois à venir.


jeudi 23 septembre 2021

Les Arméniens devraient boycotter l'UNESCO

 

Les Arméniens devraient boycotter l'UNESCO


Nous avions reçu une invitation de la part de l'UNESCO, pour le 29 septembre, pour la célébration du 100e anniversaire de la naissance d'Henri Verneuil (Achod Malakian).

Nous aimions Henri Verneuil, réalisateur et scénariste de formidables films.

Nous allons pourtant décliner cette invitation pour les raisons suivantes :

  1. Nous n’avons pas oublié l'affront fait par l'UNESCO en 2011 en sabotant, sous pression de l'Azerbaïdjan, l'exposition des khatchkars. Nous étions le premier à le dénoncer le soir même avec cet article. 
    http://www.tchobanian.org/communique00010068.html
  2. Qu'a fait l'UNESCO en 2005 pour protéger les khatchkars de Nakhitchevan réduits en poussière par les militaires azerbaïdjanais ?
  3. Qu'a fait l'UNESCO pendant la guerre de l'automne 2020, et que fait-elle actuellement pour protéger le patrimoine arménien pluri millénaire de l'Artsakh occupé par l'Azerbaïdjan où les militaires s'amusent à détruire les églises et vident leurs kalachnikov sur des khatchkars ?

Nous pourrions multiplier les raisons de ne pas assister à ce show (à la date anniversaire du début de la guerre d'Artsakh !) que veut organiser l'UNESCO pour essayer de redorer son image auprès de la communauté arménienne de France.

Non, merci UNESCO, vous pouvez garder vos petits fours et vos coupes de champagne. 


Varoujan SIRAPIAN

Président-fondateur de l'Institut Tchobanian

jeudi 24 juin 2021

Rencontre avec le président Armen Sarkissian

Rencontre avec le président Armen Sarkissian


Jeudi 24 juin 2021, quatre jours après les élections législatives anticipées en Arménie, le président Armen Sarkissian a accordé un entretien à Jean V. Sirapian, président fondateur de l’Institut Tchobanian et directeur de la revue « Europe et Orient».

Lors d’une première rencontre en octobre 2019 (cf. E&O n° 29) le président Sarkissian avait émis le souhait de mieux connaître les objectifs et activités de l’Institut Tchobanian, un centre de recherche indépendant. La pandémie et ensuite la guerre de l’automne 2020 avaient empêché cette rencontre.

Lors de l'entrevue d’aujourd’hui différents sujets ont été abordés, notamment l’élaboration d’une pensée stratégique arménienne, sujet sur lequel l’Institut Tchobanian travaille depuis plus d’un an et dont les conclusions seront publiées dans un livre collectif à paraître chez Sigest à l’automne 2021, à l’occasion du 30e anniversaire de l’indépendance de l’Arménie.

Le président a invité l’Institut Tchobanian à participer à des travaux allant dans le même sens incluant la coopération active des compétences de la diaspora dans la vie politique de l’Arménie. À la question «Comment peut-on mettre en place une liaison forte et efficace entre la mère-patrie et la diaspora ?», le président a répondu que cela devrait passer « par un changement constitutionnel à travers l’organisation d’un référendum », qu’il a proposé au Premier ministre Pachinian.

J. Sirapian avec le président A. Sarkissian - (c) Archives IT 2019.

Le président Armen Sarkissian et Jean Sirapian ont constaté que les objectifs qu’ils fixaient pour l’avenir de l’Arménie étaient concordants : améliorer l’éducation, réinventer la notion d’identité, l’importance de la foi et la place de l’église apostolique dans la vie quotidienne… pour pouvoir passer d’un individualisme à une action commune autour d’un idéal, améliorer les institutions pour passer d’une nation à un État fort et stable… 

jeudi 20 mai 2021

J.-C. Buisson dans le cercle des arménophiles

 J.-C. Buisson, membre d'honneur de l'Institut Tchobanian



Le 20 mai 2021, lors d'une cérémonie intime, la médaille de membre d'honneur de l'Institut Tchobanian a été conférée à Jean-Christophe Buisson, (directeur adjoint de la rédaction du Figaro Magazine) par Jean V. Sirapian, le président-fondateur de l'Institut, en présence de S. E. Madame Hasmik Tolmajian, l'ambassadrice de l'Arménie, de la sénatrice Valérie Boyer, Henry Cuny président d'honneur de l'Institut, ancien ambassadeur, Anne-Laure Bonnel, la réalisatrice du film "Silence dans le Haut Karabagh"...

J.-C. Buisson et J.V. Sirapian

J.V. Sirapian, Valérie Boyer et J.-C. Buisson


Discours de J.V. Sirapian :

Il y a 125 ans le poète patriote Archag Tchobanian a été envoyé par la Délégation nationale arménienne de Constantinople à Paris pour informer les puissances des massacres des Arméniens par le sultan Abdulhamid. C’est ainsi que Tchobanian a initié le Mouvement arménophile en France en fédérant autour de lui des noms prestigieux comme Anatole France, Pierre Quillard, Antoine Meillet, Jaurès, Clemenceau, Jacques de Morgan, Séverine… la liste est longue, et qui ont pris leurs plumes pour dire la vérité sur ces massacres passés sous silence par la presse française, pire, publiant des articles calomnieux écrits par Pierre Loti, Claude Farrère ou Pierre Benoit, déformant les faits et montrant les Arméniens comme les agresseurs et présentant les Turcs comme de pauvres victimes. Tout ceci dans un silence de la diplomatie française qui, malgré les rapports alarmants de l’ambassadeur Paul Cambon, minimisait les faits en les réduisant à de simples confrontations entre deux communautés, qui, rappelons-le, a fait tout de même 300 000 morts chez les Arméniens entre 1894 et 1896. C’était un prélude au génocide de 1915-1922.

Force est de constater qu’un siècle après les choses n’ont malheureusement pas changé comme l’a montré la récente guerre d’Artsakh qui a fait des milliers de morts surtout des jeunes.

Vous êtes, cher Jean-Christophe, l’une des rares voix médiatiques qui nous ont aidés, nous les défenseurs de la cause arménienne, à combattre la conspiration du silence, comme le font d’autres dans le champ politique, à l’instar de la sénatrice Valérie Boyer ici présente.

Je vous remercie Cher Jean-Christophe, au nom de l’Institut Tchobanian, pour vos articles dans Le Figaro magazine et vos communiqués sur les réseaux sociaux pendant la guerre d’Artsakh, messages et rapports qui comblaient le silence assourdissant des médias français pendant au moins les quinze premiers jours de cette agression à deux tranchants ; le panturkisme et l'islamisme, envers un peuple qui ne demandait que la Paix. Vous faites partie désormais du cercle des arménophiles. Sur ma proposition le conseil d’administration de l’Institut Tchobanian a décidé de vous conférer le Certificat et médaille de membre d’honneur que je suis heureux de vous remettre, ainsi qu’un souvenir, produit de l’artisanat arménien. 

Ensuite la parole a été donnée à Madame l'ambassadrice Hasmik Tolmajian qui à son tour a remercié chaleureusement J.-C. Buisson pour ses actions en faveur de l'Arménie.

J.C. Buisson, J.V. Sirapian et S.E.M. Hasmik Tolmajian

Enfin l'ancien ambassadeur, écrivain et président d'honneur de l'Institut Tchobanian Henry Cuny a pris la parole :


Henry Cuny lors de son discours

Cher Jean-Christophe,

Comme vous sans doute, je découvre aujourd’hui qu’il y a une médaille d’honneur de l’Institut Tchobanian et je me suis interrogé sur le sens que Tchobanian lui-même donnait à ce mot : l’honneur. Et je me suis aperçu qu’il l’accordait très précisément aux circonstances qui nous réunissent, à savoir l’honneur de ceux, rares à l’époque et bien discrets aujourd’hui, qui prenaient à cœur de défendre la cause arménienne face aux massacres d’Hamid le rouge et au génocide qui suivit. A l’occasion des 80 ans d’Anatole France qui fut l’un des plus engagés dans la dénonciation de ces horreurs, Tchobanian lui écrit ces mots, datés du 16 avril 1924 : « La noble amitié que vous avez accordée à l’Arménie et à sa cause est une des œuvres les plus humaines de votre magnifique existence, et un des grands honneurs, un des plus précieux réconforts que notre nation, trahie par les politiciens, reçut de l’élite intellectuelle de l’humanité. Votre nom sera toujours affectueusement béni et vénéré par notre peuple. »

Cette lettre, d’une certaine manière, c’est à vous qu’elle s’adresse aujourd’hui, puisque à nouveau victime d’une volonté proclamée de « nettoyage ethnique » et d’éradication de (je cite) « ces chiens d’Arméniens » de leurs terres ancestrales, l’Arménie pleure ses morts, prise en étau entre des voisins dont les dirigeants n’ont à offrir à leurs peuples, faute des droits élémentaires, que le défoulement de la haine et la curée des massacres. D’une certaine manière, nous sommes toujours au siècle de Tchobanian. Et vous avez été, à travers vos témoignages et l’attention que vous avez portée au dernier conflit, ce noble ami de l’Arménie.

Lors de ma mission en Arménie j’ai toujours senti combien cette notion d’honneur était fondamentale chez ceux que j’ai rencontrés. En Arménie on honore le travail comme on honore les jeunes filles ; on honore les parents, la famille, comme on honore les études : car l’honneur est un tout, il ne se dissèque pas, il est le résumé d’une vie. En disant cela, je pense avec une profonde tristesse aux onze étudiants que pleure notre université française, qui ont tout laissé – parents, fiancée, perspectives du brillant avenir promis par le diplôme de l’UFAR. - pour défendre leur pays et la mémoire de tous ces morts qu’Archag Tchobanian ne voulait pas qu’on oublie.

Entre 1918 et 1929 Tchobanian avait publié trois volumes intitulés « La Roseraie d’Arménie », une anthologie de la poésie et de la culture arménienne. Il l’a enrichie d’une riche iconographie ; églises, reproduction de manuscrits anciens, khatchkars (ces stèles funéraires où se mêlent la Croix et un soleil d’éternité). Nos étudiants comme vous-même, cher Christophe, êtes les continuateurs de cette Roseraie en replaçant l’Arménie à la place qu’elle mérite et en chassant, selon les mots de Tchobanian, « les lourdes brumes d’une dure servitude séculaire ». Merci d’avoir ajouté votre rose.


J.-C. Buisson devient ainsi le 6e membre d'honneur de l'Institut après Alexandre Del Valle, Frédéric Encel, François Thual, Michel Pazoumian et Zaven Yegavian. 

Photos (c) Nor Haratch

lundi 22 mars 2021

UFAR entre joie et tristesse

UFAR entre joie et tristesse

 

Lundi, le 22 mars 2021, deux cérémonies ont été organisées à l’Université française en Arménie (UFAR).

La première, à 13h30, était la remise officielle des bourses attribuées par l’Institut Tchobanian et les éditions SIGEST.


Jean V. Sirapian, président fondateur de l’Institut Tchobanian et le directeur des éditions Sigest, invité par le recteur Bertrand Venard pour remettre les bourses aux étudiants, était présent.

Après une courte introduction par le professeur B. Venard, Monsieur Sirapian a rapidement exposé les objectifs de l’Institut Tchobanian, notamment la promotion de la francophonie en Arménie. Ensuite le recteur a lu le message de SEM Henry Cuny, (co-fondateur de l’UFAR et président d’honneur de l’Institut Tchobanian.

« Très chers étudiants de l’UFAR,

                Je suis très reconnaissant à l’Institut Tchobanian et aux éditions Sigest, en la personne de leur Président, M. Sirapian, de vous remettre ces bourses qui vont permettre à quatre jeunes de votre université de poursuivre un chemin d’excellence.

Je voudrais m’arrêter un instant sur ce mot d’excellence : vous savez qu’il est la marque de cette université, qu’il en caractérise à la fois les enseignements, les règles, les diplômes, les étudiants, les résultats obtenus. La première fois que je me suis adressé à vos déjà lointains prédécesseurs au début de l’année 2002, ce fut pour leur assigner ce but : l’excellence.

Dans mon esprit l’excellence allait bien au-delà des bonnes notes, au-delà du diplôme. Elle était un mode d’aborder l’existence, de s’imposer des règles, de cultiver autour de soi le respect, l’honnêteté, l’équité, la déontologie en toute chose, pour que cette nation millénaire et ce tout jeune État indépendant, l’Arménie, s’en imprègne. En rencontrant pour la première fois vos aînés, en lisant dans leur regard leur envie de se dépasser et de servir – leur famille, leurs proches, leur pays  j’ai souhaité que l’Arménie leur ressemble. Aujourd’hui encore je souhaite que l’Arménie vous ressemble et fasse sienne les valeurs que vous portez.

Aujourd’hui, l’Arménie est en deuil ; l’UFAR est en deuil.  À l’infini chagrin d’avoir perdu nombre de vos camarades s’ajoute pour vous le sentiment que ces morts n’avaient pas lieu d’être, qu’il y a toujours un chemin pour résoudre les différends. Ayant été moi-même conseiller diplomatique de deux chefs d’État-Major des Armées, je les ai toujours entendus dire qu’il n’y a jamais de solution militaire à un conflit, qu’il faut toujours en arriver à une solution politique. C’est cela aussi le chemin, aussi exigeant soit-il, de l’excellence. Le problème c’est qu’il faut qu’elle soit au rendez-vous des deux côtés de la frontière et cela dépend des dirigeants, de leur compréhension de l’intérêt des peuples, de sa priorité sur leurs intérêts personnels. Il ne m’appartient pas d’en juger. Mais permettez-moi d’espérer que vous pourrez contribuer, avec tous vos talents, votre sérieux et votre courage au relèvement de votre pays ; et peut-être à persuader ceux d’en face qui ont aussi votre âge et votre envie de vivre qu’on ne construit rien sur la haine de l’autre.

À chacun d’entre vous, je souhaite adresser mes vœux les plus ardents pour des jours plus heureux et pour une réussite qui soit aussi celle de l’Arménie. »

Henry Cuny

Président d’honneur de l’Institut Tchobanian


Ensuite, le recteur, professeur B. Venard et Jean Sirapian, ont accueilli les 24 étudiants pour leur remettre les certificats des bourses dans une ambiance radieuse.




***


La seconde cérémonie, à 17h30, s’est déroulée dans une ambiance lourde. Elle était organisée à la mémoire de 10 étudiants morts lors de la guerre de 44 jours en Artsakh, en septembre dernier. Fauchés en pleine jeunesse alors qu’un avenir brillant les attendait. Le recteur avait proposé à J. Sirapian d’y participer aussi à cette seconde cérémonie.

Le recteur Bertrand Venard rend hommage aux dix étudiants morts aux combats


Prof. Bertrand Venard a trouvé les mots justes, émouvants, pour honorer la mémoire des ces jeunes. « Ils se sont sacrifiés pour leur pays, donc ils sont devenus sacrés » a-t-il dit. « Ils n’ont pas demandé quels étaient leur droits (comme le font souvent les jeunes d’aujourd’hui, notamment en France) mais simplement ils ont accompli leurs devoirs pour défendre leur pays ».

Après quelques mots des parents présents, dont l’un était venu spécialement de Moscou, une minute de silence a été observée. Ensuite le recteur a déposé une bougie devant l’un des martyres, suivi en cela par les étudiants, les enseignants, les parents ainsi que M. Sirapian au nom de l'Institut Tchobanian. 

Bientôt les travaux de la terrasse de l’UFAR seront terminés et un espace sera dédié à ces jeunes avec leurs noms, dates de naissance et de décès.

S’adressant aux étudiants présents, l’un des parents a dit : « Mon fils allait recevoir un diplôme rouge (attribué aux meilleurs élèves). J’espère que vous ferez de votre mieux pour avoir les meilleurs résultats possibles, selon vos capacités. Pour moi cela sera comme s’il avait reçu lui-même ce diplôme. »


" Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie,
Ont droit qu'à leur tombeau la foule vienne et prie."
Alain Corvez


Jean Dorian

Erevan, 22/03/2021

 

  

jeudi 10 décembre 2020

Conférence à l'UFAR

Conférence de Jean Sirapian à l'UFAR

sur les pogroms des 6-7 septembre 1955 à Istanbul


Le 9 décembre 2020, Jean Sirapian a été invité à l'UFAR pour donner une conférence sur les pogroms des 6-7 septembre 1955 à Istanbul et Izmir. Sujet abordé dans son dernier livre paru en septembre 2020 aux éditions Sigest.


Après la conférence M. Sirapian a répondu aux questions posées par le recteur Bertrand Venard et des étudiants qui avaient suivi la conférence à distance, Covid-19 oblige. 

Le recteur Bertrand Venard et Jean Sirapian durant la conférence.

Après la conférence M. le recteur a tweetté : 

"Conférence émouvante de notre mécène, Jean Sirapian, Président de l’Institut Tchobanian sur son expérience du pogrom d’Istanbul de 1955. 
Merci pour ce partage objectif et tout en sensibilité qui nous a permis de cerner la continuité odieuse des actions."
 


Jean Sirapian a terminé sa conférence en posant une question stimulante pour la réflexion : 
« Quand des peuples vivent des génocides atroces, certains gagnent des terres, d’autres en perdent. Pourquoi ? »












mercredi 25 novembre 2020